A partir du 1er janvier 2016, de nouvelles conditions s’appliqueront au Prêt à Taux Zéro. Le but étant de permettre à davantage de personnes d’accéder à la propriété et de relancer le secteur de la construction.
C’est lundi 9 novembre que le gouvernement a présenté la nouvelle version du PTZ, qui se veut plus attractif et qui s’adresse à des futurs propriétaires plus nombreux. Une remise en question nécessaire de cette aide qui, dans son ancienne version, avait du mal à convaincre. En 2014, il n’a été sollicité que par 11% des primo-accédants, alors qu’en 2011, il en séduisait 64%.
Nouvelles conditions du PTZ à compter du 1er janvier 2016
- Les logements anciens étaient concernés par le PTZ sous conditions de travaux et dans 6000 communes seulement. A partir du 1er janvier, il sera élargi à l’ensemble du territoire et les travaux doivent représenter 25% du coût total de l’opération.
- Les plafonds sont relevés, permettant ainsi à davantage de personnes de profiter du PTZ. Une nécessité car il y avait jusqu’ici des incohérences… En effet, les revenus d’un couple sans enfant à Paris ne devaient pas dépasser 50.400€… Un budget qui ne permet pas d’acheter un logement neuf dans la capitale ! Les nouveaux plafonds (revenus annuels) pour un célibataire sont les suivants : 37.000€ en zone A (Paris et grosses métropoles), 30.000€ en zone B1 (agglomérations de plus de 250.000 habitants), 27.000€ en zone B2 (agglomérations de plus de 50.000 habitants), et 24.000€ en zone C (reste du territoire).
- La part du PTZ est augmentée. Elle pourra atteindre 40% de l’emprunt total contre 18 à 26% actuellement.
- Le remboursement du PTZ pourra se faire plus en douceur, il dépendra des revenus. De 12 ans pour les revenus les plus élevés, à 25 ans pour les revenus les plus modestes. Un différé de remboursement est également possible, afin de repousser la première échéance de 6 ans.
Le nouveau PTZ devrait permettre auplus grand nombre de devenir propriétaire de faire construire sa maison en Rhône-Alpes, ou ailleurs !